Le principal frein à l’adoption des Google Glass ne serait pas le prix mais la manière dont elles sont utilisées

Les Google Glass ne sont pas encore dispos pour le grand public mais elles ne laissent personne indifférent. Les premiers porteurs des lunettes de Google faisaient figurent de privilégiés qui faisaient un peu penser à Moïse qui ouvre la mer d’un geste de la main. En effet, on s’écartait sur le passage de la personne qui arborait cet objet rare et cher.

2 ans après leur lancement, les Glass font toujours autant parler, mais on commence à s’impatienter et les Glass Explorers, ceux qui ont eu la chance de payer 1400 dollars pour ces lunettes qui n’ont même pas de verres correcteurs, n’impressionnent plus personne. La tendance est même en train de s’inverser, car qui porte les Google Glass est capable de prendre des photos, de filmer, et ce, sans demander l’autorisation à la personne qui est en face.

Google Glass, un emblème de l’atteinte à la vie privée ou un bouc-émissaire ?

Cela ça ne plait évidemment pas à tout le monde. On a d’ailleurs entendu pas mal d’histoires de porteurs de Google Glass qui ont été virés d’un restaurant ou verbalisés par la police car ils portaient les Glass. Un membre du Congrès américain a même fait des Google Glass la cible de son combat pour le droit à la vie privée.

Alors si Google envisage toujours de sortir les Glass cette année,  en 2014, une étude qui vient d’être réalisée par l’agence Toluna aux Etats-unis indique que 72% des Américains refuseront de porter des Google Glass, et ce n’est pas pour leur prix, mais bien car ils estiment qu’elles portent atteinte à la vie privée.

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Voilà qui ne va pas plaire à Google. Et pour la petite histoire, vous savez comment on appelle les porteurs de Google Glass aux Etats-Unis : les GlassHole, qui est un jeu de mot basé sur le terme asshole, que la bienséance m’interdit de traduire ici, mais que je vous laisse chercher sur Google par vous même.